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OUVRAGE
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Auteur | MARIAS, Javier.( Né en 1951.)Espagnol | |||
Titre | DEMAIN, DANS LA BATAILLE, PENSE A MOI | |||
Présentation |
Roman |
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Résumé | Un soir, à Madrid,
rue Conde de la Cimera,un appartement bourgeois. Marta Tellez, jeune femme
de trente ans a invité le narrateur à dîner. Il espère
qu'il s'agit d'un rendez-vous galant. Lorsque le mari de Marta, Eduardo
Dean, téléphone de Londres et s'enquiert de sa femme et de
son fils Eugenio, deux ans, elle n'évoque pas son invité. Après avoir persuadé Eugenio d'aller dormir,, le couple commence à s'occuper d'eux-même .Marta est prise d'un malaise soudain. Elle meurt dans les bras du narrateur, au bout de soixante-dix pages qui n'auront été, pense-t-il que quelques minutes. Le narrateur ne veut pas compromettre Marta ( Il est déjà temps de dire " sa mémoire "), appeler son mari car elle n'aurait pas voulu . " Il me tuerait " avait-elle dit. Il ne peut emmener l'enfant, ni le laisser, ni appeler la famille. Ni rester. En partant, il laisse de la nourriture à Eugenio sur la table de la cuisine, et deux téléviseurs allumés avec deux films différents, et le son très bas. Il a rhabillé Marta et l'a couchée sous une couverture .Il emporte tous les enregistrements récents du répondeur téléphonique ; Le répondeur lui apprend qu'elle avait un amant qui ne pouvait venir ce soir-là : lui est le remplaçant du remplaçant du mari. Aurait dû l'être. Dans la vie, il est " nègre " de " nègre ", écrivant des scénarios et des discours pour le compte d'un certain Ruiberriz, , censé se charger de ce travail qui les revend à une personnalité censée les avoir écrites elle-même. Aux funérailles de Marta, , caché derrière un bosquet, il repère les membres de la famille, le vieux Tellez,Luisa, la sur de Marta,, Eduardo, le mari. Ce dernier est déterminé à retrouver le visiteur de Marta, qui a dû laisser des traces sur son passage. Le narrateur se fait connaître , anonymement, se faisant passer pour Ruiberriz. Le vieux Tellez lui donne du travail d'écriture pour un individu désigné par l'expression " Only you ", grand magnat de l'édition . Au bout d'un mois, il connaît un peu la famille : Luisa semble avoir deviné que c'était " lui ". Un jour, il est mis en présence d'Eugenio, qui le nomme : Itor. Par la suite, le narrateur donne son nom aux lecteurs ainsi qu'aux Tellez : Victor Francès. Il arrive à discuter avec Luisa, et attend le rendez-vous avec Eduardo son presque-rival qui a quelque-chose à lui raconter depuis le début. |
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Extrait | {extrait} | |||
Notre avis | Le titre est tiré
de la pièce de Shakespeare Richard III ; à l'aube de la bataille,
il s'entend interpeller par les spectres de ses victimes : " Demain,
dans la bataille, pense à moi ! Et que tombe ton épée
émoussée ! Désespère et meurs ! ". ce n'est
qu'au dévoilement final, à la rencontre avec Eduardo que le
message prend son sens.
Le texte tout entier est rapporté par le narrateur, ses pensées, comme ce qu'il voit et les discours qu'il adresse aux autres, ainsi que les paroles qu'on lui adresse, et les pensées qu'il prête aux autres. Il utilise pour cela , assez souvent le discours direct et le monologue souvent mis entre parenthèse. L'ensemble a parfois l'air d'une sorte de cacophonie. Le rythme se ralentit et s'accélère sans transition , au gré de ses pensées et réactions. Il se dit " haunted " par la situation créée. A Madrid,où il se trouve, il pleut tout le temps, et c'est l'hiver : on se croirait à Londres, où se trouve Eduardo |
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