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Les beaux discours n'enrichissent que ceux qui les prononcent (c'est de moi). Sur cette page, je vous présente les diverses réalités objectives de ce qui se passe outre mer par rapport aux discours. A vous de déduire. Personnellement, j'ai déjà pris mon parti, celui de Boris Vian dans sa chanson 'La Java des bombes atomiques'. (*si vous ne la connaissez pas, écrivez-moi, je vous enverrai les paroles les plus significatives)

LE TRAVAIL DANS LES PAYS DE REVE DES CANDIDATS A LA PRESIDENCE

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I - LES MERVEILLEUX ETATS-UNIS D’AMERIQUE ET LEUR MAGNIFIQUE DROIT AU TRAVAIL … OU LE REVE DE SARKOZY ET DU PATRONAT FRANÇAIS …

Le dimanche 28 janvier 2007

Vivre avec moins de 7,25$ de l'heure (environ 5,58 € de l’heure – avec 1 $ = 0.77 € -  le SMIC horaire en France est de 8,27 € - Par contre, je n’ai pas réussi à trouver  une équivalence pour vraiment comparer le salaire minimum aux Etats-Unis et notre SMIC, c'est-à-dire ce que représente ce salaire minimum en terme de pouvoir d’achat)

Article de : Richard Hétu
La Presse
Collaboration spéciale
Richmond

Depuis 10 ans aux États-Unis, le salaire minimum fédéral est bloqué à 5,15$ l'heure, un plancher que la majorité démocrate du Congrès veut faire passer à 7,25$. Pendant que les politiciens de Washington débattent de la question, notre journaliste s'est rendu en Virginie pour voir à quoi ressemble la vie à moins de 7,25$ l'heure.

Pour 7 $ l'heure, Saudi Monroe, 22 ans, est heureux de se déguiser en statue de la Liberté.

«C'est plus confortable que l'uniforme de McDonald's!» lance-t-il en distribuant à de rares passants les dépliants de son nouvel employeur. «Et puis je n'ai pas de gérant sur le dos!»
Sous sa robe verte à plis, Saudi Monroe porte un sweat-shirt brun dont la capuche est relevée sur sa tête couronnée. Il ne s'est pas accoutré ainsi pour le 31 octobre, jour de l'Halloween, mais pour le 15 avril, jour des impôts aux États-Unis. Aux abords du centre-ville de Richmond, capitale de la Virginie, il cherche des clients pour Liberty Tax Service, spécialiste de la préparation des rapports d’impôts.
Est-ce à dire que Saudi se retrouvera sans emploi au lendemain du 15 avril?
«Mon nouveau gérant m'en a promis un autre dans le bureau de la compagnie», dit-il sur un ton optimiste.
Nous nous tenons sur le trottoir, devant une boutique de crédit offrant des payday loans, littéralement des «prêts des jours de paye». Les salariés dans le besoin peuvent y emprunter de petites sommes (100 à 500 $) sur 15 jours, moyennant le paiement d'une prime, le temps d'attendre le versement de leur paye.
Au cours des dernières années, plusieurs autres officines du genre ont ouvert leurs portes sur Broad Street, une artère importante où se côtoient les Wendy's, les McDonald's et les lave-autos. Leurs taux d'intérêts, rapportés sur une base annuelle, frôlent souvent les 400 %, poussant la plupart des emprunteurs vers le surendettement.
Le décor est déprimant, tout comme la réalité qu'il cache, mais Saudi Monroe ne se plaint pas. Il vit avec sa tante dans un appartement dont il paie la moitié du loyer mensuel. Il n'a plus à endurer son ancien gérant du McDonald's, où il a travaillé pendant deux ans. «Il nous faisait bien sentir qu'il pouvait nous congédier n'importe quand, se souvient-il. Il fallait être constant, rapide, docile, tout cela pour 6,25 $ l'heure.»
Et depuis une semaine, Saudi fait 7 $ l'heure, ce qui, selon ses calculs, devrait lui laisser un peu d'argent pour «faire la fête».
Songe-t-il à retourner aux études?
«J'y pense parfois», répond-il sans grande conviction.

La chance sourit à Gabriela
Broad Street pénètre au coeur du centre-ville, où s'élève le Capitole conçu par Thomas Jefferson. Les législateurs de la Virginie y siègent moins de deux mois par année, une illustration du rôle limité du gouvernement local dans l'économie de l'État, où le salaire minimum fédéral de 5,15 $ de l'heure est en vigueur. (le rêve de la droite en France!!! Affamé les employés pour s’en mettre plus dans les poches…)
L'an dernier, des élus ont tenté en vain de relever ce plancher, comme l'ont déjà fait plusieurs États américains. Cette année, ils reviennent à la charge, mais l'opposition à une telle mesure demeure forte.
«La Virginie est un État conservateur», explique Brian Turner, politologue au Randolph-Macon College. «Ils ne le diront pas en public, mais certains élus croient qu'il ne devrait pas y avoir de salaire minimum. À leur avis, le marché devrait avoir le dernier mot.»
Plus de 150 000 travailleurs gagnent 5,15 $ de l'heure en Virginie, selon Cathy Woodson, du Virginia Organizing Project, un groupe voué à la défense des plus démunis. Jusqu'à tout récemment, Gabriela Benavides faisait partie de ce groupe. Elle travaillait 32 heures par semaine comme hôtesse dans un restaurant.
«Si mon patron avait pu, il m'aurait payée encore moins que 5,15 $ de l'heure», (le beau modèle américain de Sarkozy) dit l'étudiante de 19 ans, qui fréquente le J. Sergeant College. «Je devais desservir les tables en plus de faire mon travail d'hôtesse. C'était trop.»
Aînée d'une famille de trois enfants, Gabriela n'a pas le choix de travailler. Sa mère gagne le salaire minimum comme femme de ménage. Son père touche environ 10 $ de l'heure dans la construction. Ensemble, ils ne font pas assez d'argent pour payer les droits de scolarité de leur fille.
Face à un contexte semblable, plusieurs camarades de Gabriela ont abandonné leurs études et accepté des emplois plus ou moins bien payés. «Dans mon high school, sur 80 élèves hispaniques, seuls huit ont gradué, dit-elle. Et sur ce nombre, seuls trois sont inscrits au collège ou à l'université.»
Et l'étudiante d'ajouter : «Souvent, ce sont les parents qui poussent leurs enfants à travailler. Ils ont besoin de l'argent. Ils n'ont pas la bonne perspective. Il n'y a rien qui batte l'éducation.»
Récemment, la chance a souri à Gabriela. Elle s'est trouvé un nouvel emploi dans une épicerie hispanique qui la paie 7,30 $ de l'heure. Elle travaille également à la Chambre de commerce hispanique qui, en retour, paie ses droits de scolarité.
Prêt à travailler chez McDonald's
En revanche, la chance semble avoir abandonné Darnell Branch, 44 ans. Son dernier emploi régulier remonte aux années 80. Il travaillait à l'époque comme homme d'entretien dans une usine de DuPont et touchait 6,70 $, un salaire qui lui semble aujourd'hui faramineux.
«Vous savez que le coût de la vie a augmenté depuis ce temps. Et pourtant, mon salaire horaire est souvent inférieur à ce qu'il était dans les années 80», dit Darnell, qui travaille pour USA Staffing, une agence de placement de personnel temporaire.
S'il travaillait à temps plein au salaire minimum, Darnell Branch pourrait gagner 9893 $ par année, ou 824 $ par mois, après déductions.(une fortune !! = 634.48 €)  C'est à peine plus que le seuil de pauvreté fédéral de 9570 $ pour une personne vivant seule en Virginie.
Mais Darnell Branch n'a pas travaillé 40 heures par semaine depuis près de 20 ans. Il se considère d'ailleurs chanceux lorsqu'il peut accumuler plus de huit heures de travail par semaine. (il est vrai que le chômage n’existe pas aux états unis !- dixit la droite - un boulot de 8 h par semaine, donne un salaire de 185,40€ par mois !!! de quoi vivre à l’aise sous les ponts, non ? - = 142,76€ )
«Il n'est pas facile de trouver un emploi à Richmond», dit le natif de cette ville de 200 000 habitants, où le taux de chômage officiel se situe à 3 %. (les salariés touchant même 1 $ par mois, ne sont plus des chômeurs !! hé oui !) «Je suis parfois un peu découragé, mais je ne me laisse pas abattre.»
Darnell vit encore chez sa mère (il a 44 ans – cherchez l’erreur !!!), une veuve dont la maison est payée. Il rêve d'un emploi régulier qui lui permettrait de se louer une chambre en ville. Il ne boit pas, ne fume pas et ne touche pas à la drogue.
«Je serais prêt à travailler dans un McDonald's, mais la plupart d'entre eux n'acceptent même pas les candidatures», dit-il.
En fait, à Richmond, les McDonald's et les autres restaurants du genre emploient surtout des femmes. Celles-ci semblent vivre dans une certaine peur, refusant de parler de leurs conditions de travail à un journaliste, avant, pendant ou après leur quart de travail.
«Si vous avez des questions, posez-les à notre gérant», dit l'une d'elles, âgée dans la quarantaine, lors d'une pause.
Les McDonald's de Richmond paient leurs employés entre 6,25 $ et 6,75 $ l'heure. Aussi modeste soit-il, ce salaire est généralement supérieur à celui que touchent plusieurs femmes de ménage dans les hôtels de la ville. Ces dernières préfèrent également garder le silence sur leurs conditions de travail.
«Mon coeur a flanché»
Mais qui donc gagne encore le salaire minimum en Virginie? Dans 90 % des cas, selon une étude de l'EPI (Employment Policy Institute), ce sont soit des adolescents vivant chez des parents, soit des adultes sans enfant, soit des travailleurs qui gagnent ainsi un salaire d'appoint.
En Virginie, les adversaires d'une hausse du salaire minimum citent souvent cette étude réalisée par l'EPI, un groupe de recherche basé à Washington. À Richmond, la Chambre de commerce fait notamment valoir que les «travailleurs pauvres» ne représentent que 10 % des personnes touchant le salaire minimum.

Quand la Chambre de commerce parle de «travailleurs pauvres», elle fait allusion à ceux qui, tout en ayant un emploi, vivent sous le seuil de la pauvreté. Mais la définition du seuil de la pauvreté est arbitraire, selon Tabia Ware, qui parle par expérience.
«Ma mère vit dans la maison que sa mère a construite», raconte Tabia, une travailleuse sociale à l'emploi d'un centre d'aide pour les sans-abri à Richmond. «N'ayant aucune formation technique, elle a dû accepter les emplois qui se présentaient à elle, chez Hardee's, à la station d'essence du coin, etc. Même si elle a toujours gagné plus que le salaire minimum, elle n'a jamais touché plus de 7 $ de l'heure.»
«Je me souviendrai toujours quand elle est passée à 7 $ de l'heure», ajoute Tabia, qui est la première de sa famille à décrocher un diplôme universitaire. «Elle m'a appelée, tout excitée, pour me dire qu'elle avait eu une augmentation de salaire. Je pensais qu'elle était rendue à 10 ou 12 $ de l'heure. Elle m'a dit : "Non, je suis rendue à 7 $". Mon coeur a flanché. Elle venait de passer de 6,75 $ à 7 $, et c'était comme si elle venait de décrocher la lune. En fait, après les impôts, elle ramenait moins d'argent à la maison.»

Salaire minimum: le Congrès déchiré

 «C'est un bond en avant», disait lundi Darnell Branch, un ouvrier journalier de Richmond, en parlant du vote de la Chambre des représentants sur le salaire minimum.
Ce vote, survenu quelques jours plus tôt à Washington, devait faire passer le salaire minimum fédéral de 5,15 $ à 7,25 $, le premier relèvement du genre depuis 1997.
Mais la joie de Darnell Branch était prématurée. Deux jours plus tard, la minorité républicaine du Sénat parvenait à bloquer la mesure démocrate. Tout comme le président républicain, elle exige qu'une hausse du salaire minimum soit accompagnée de mesures de soutien en faveur des petites entreprises. (on croit entendre le CNPF !! pauvres entrepreneurs qui travaillent plus de 24h par jour et ne gagnent rien du tout !)
Or, les démocrates refusent ce marché.
«Pourquoi ne pouvons-nous pas faire juste une chose pour les travailleurs qui gagnent le salaire minimum, sans conditions, sans cadeaux pour les puissants?» a demandé le sénateur Edward Kennedy.
Les républicains du Sénat s'opposent à une simple hausse du salaire minimum, faisant valoir qu'une telle mesure entraînerait soit une flambée des prix, soit une délocalisation des emplois. Cet argument revient à chaque fois que le sujet est débattu aux États-Unis, malgré les études démontrant que le relèvement du salaire minimum a un impact limité sur le marché du travail.
Un impact qui serait d'autant plus limité que pas moins de 29 États américains sur 50 ont déjà relevé leur salaire horaire minimum au-dessus du minimum fédéral de 5,15 $. À titre d'exemple, le plancher a été fixé à 7,15 $ à New York, 7,50 $ en Californie et 7,65 $ au Connecticut.
Environ 5,6 millions de travailleurs, soit 4 % de la population en âge de travailler, seraient directement touchés par une hausse du salaire minimum fédéral, selon une étude de l'Economic Policy Institute.
Ce nombre dépasserait cependant les 10 millions, selon Jason Furman, économiste à la Brookings Institution, en raison d'un effet d'entraînement sur les salaires légèrement supérieurs.


II- ET LE CANADA ??

Le dimanche 28 janvier 2007

CELA POURRAIT NUIRE À L'EMPLOI : Un minimum de 10 $ l'heure au Québec ?

Louise Leduc
La Presse

Au Québec, le salaire minimum est à 7,75 $ l'heure, et à 7 $ pour les employés à pourboire. Alors que de nombreux groupes sociaux et le parti Québec solidaire militent pour un taux de 10 $ l'heure à atteindre progressivement, les organisations plus près du patronat soutiennent que ce serait une très mauvaise idée.
En décembre, l'Institut économique de Montréal, par l'entremise de Nathalie Elgrably, faisait valoir qu'une hausse du salaire minimum nuirait plutôt aux petits salariés.
«Des employeurs vont en effet juger non rentable l'embauche de travailleurs dont la faible productivité est inférieure aux coûts désormais plus élevés qu'ils occasionnent. Cela les confine ainsi au chômage». (Celle-là alors, le CNPS l’a déjà sortie depuis longtemps ! le Canada reprendrait donc nos discours ??)
Mme Elgrably ajoutait que près des deux tiers des travailleurs au salaire minimum sont âgés de moins de 25 ans, sont souvent encore aux études, habitent chez leurs parents «et ne sont pas pauvres». (Donc, il faut les sous payer ! Normal, non ?)
Esther Paquet, porte-parole de l'organisme Au bas de l'échelle, n'est pas d'accord.
«Il est vrai qu'on retrouve un nombre élevé de jeunes parmi les personnes travaillant au salaire minimum, mais il faut se rappeler que ces jeunes n'effectuent qu'une petite proportion (moins de 20 %) de l'ensemble des heures travaillées à ce taux, puisque la plupart sont encore aux études.»
Ruth Rose, professeure d'économie à l'UQAM, note par ailleurs que l'argument voulant que de nombreuses entreprises fermeraient advenant une hausse du salaire minimum à 10 $, par exemple, ne tient pas la route.
«Près de 90 % des emplois au salaire minimum se trouvent dans les services, notamment les restaurants. Or, le restaurant du coin de la rue n'a pas à faire face au restaurant de Pékin, mais aux restaurants de sa région, qui sont tous soumis au même salaire minimum. Et même dans les industries où il y a concurrence mondiale, quelle doit être notre stratégie? Fixer le salaire horaire à six cents au Québec?»
Le salaire minimum a très peu augmenté au Québec en 10 ans. En 1996, il était fixé à 6,70 $.
En Ontario (à compter du 1er février) et en Colombie-Britannique, le taux général du salaire minimum est de 8 $ l'heure. Au Nouveau-Brunswick, il est de 6,70 $ et en Nouvelle-Écosse, il se situe à 7,15 $ l'heure.
En France, le salaire minimum est présentement de 8,27 euros, soit 12,64 $. Dans ce pays, le salaire minimum fluctue au gré de l'inflation et du pouvoir d'achat. (Ben, c’est ça le problème du patronat français : faut se décider à appauvrir ces p… d’employés riches !!)

III- QUELQUES REFLEXIONS TROUVEES SUR INTERNET CONCERNANT LE SCMIC

Une analyse des statistiques montre que le SMIC en France s’est banalisé chez les salariés tandis que dans un pays comme les Etats-Unis il sert surtout à rémunérer les jeunes de moins de 25 ans et ceux qui entrent sur le marché du travail.

Parmi les nombreux mythes qui font partie du "modèle social français" le salaire minimum (connu sous le nom de SMIC) tient une place de choix. Ses défenseurs arguent une "protection" des travailleurs qui seraient ainsi assurés avec un bouclier financier minimum mensuel. Au-delà du fait que ce bouclier est largement insuffisant dans une ville comme Paris où rien que les loyers sont largement au-dessus des possibilités financières des Smicards, il n’est pas moins vrai qu’il a enfermé une grande partie de la population active dans une catégorie de travailleurs pauvres qui ont du mal à évoluer sur l’échelle sociale, alors que le salaire minimum ne devrait être qu’un tremplin pour d’autres boulots mieux payés. Or, les statistiques1 prouvent que de plus en plus de salariés se retrouvent smicards (un sur six au lieu de un sur dix à la fin des années 1980) : le pays compte 2,5 millions de smicards payés au taux horaire de 8,27 euros brut (5,84 euros/net pour 169 heures de travail par mois), ce qui représente 16,8% des salariés. Et que parmi ces salariés, nombreux sont ceux qui sont déjà âgés ou bien avec une formation.

Les salariés au SMIC ou en dessous en France et aux Etats-Unis

 

FRANCE

ETATS-UNIS

Nombre de personnes

2,5 millions (16, 8 %
de tous les salariés)

2 millions (1,5 %
de tous les salariés)

Age des smicards: moins
de 25 ans (en pourcentage)

30 %

51 %

Age des smicards : plus
de 25 ans (en pourcentage)

13 %

1,7 %

Sources : DARES, Statistical Abstract 2006.

Ainsi, parmi les salariés de moins de 25 ans, 30% sont au SMIC tandis que pour la catégorie des + de 25 ans, 13% gagnent le SMIC (12,4% sont même âgés de plus de 40 ans). Pour ce qui est de leur qualification, environ 33% des smicards ont le baccalauréat ou un diplôme (BEPC, CAP, BEP) et presque 3% ont un diplôme supérieur.

Qui touche le SMIC aux USA et en France ?

La comparaison avec les Etats-Unis est très révélatrice car elle contribue à briser d’autres mythes sur l’économie de ce pays considéré comme "ultralibéral". S’il existe officiellement aux Etats-Unis un salaire minimum fédéral de 5,15 dollars de l’heure, de nombreux Etats ont instauré leur propre salaire minimum. En voici quelques exemples : dans l’Etat de Washington celui-ci est de 7,63 dollars de l’heure, dans l’Orégon 7,50 dollars, le Connecticut 7,40 dollars, le Vermont 7,25 dollars, Rhode Island 7,10 dollars, le Michigan 6,95 dollars, etc. Au total, dans 29 Etats le salaire horaire minimum est au-dessus de 5,15 dollars. Même des villes ont leur propre salaire minimum : dans la ville de Santa Fe celui-ci est de 8,50 dollars et sera de 10,50 dollars en 2008. Mais, de toute façon, ce salaire est largement en dessous du salaire moyen pratiqué sur le marché du travail qui s’élève à environ 18 dollars de l’heure. Mais ce qui est très important c’est que plus de la moitié de ceux (environ 2 millions d’employés sur un total d’environ 140 millions) qui gagnent le salaire minimum fédéral (ou moins) sont âgés de moins de 25 ans2. Ils sont plus de 1.100.000 contre 982.000 de plus de 25 ans. Les plus de 25 ans qui gagnent le SMIC américain ne représentent que…1,7% de cette catégorie d’âge contre 13% en France. Même pour ce qui est des jeunes (moins de 25 ans), les smicards ne sont que 6,3 du total des jeunes.

Lors des récentes élections de midterm (mi-mandat), la promesse démocrate d’une hausse du salaire minimum a été beaucoup applaudie en France. Et il est vrai que les référendums locaux en faveur de cette hausse ont été approuvés partout aux Etats-Unis. Mais qui voterait contre une hausse du salaire minimum qui, de toute façon, est en dessous du salaire du marché et ne sert que de "salaire de passage" pour une certaine catégorie de la population ?

1. Selon une étude de la DARES (Direction des Etudes du ministère de l'emploi) de juillet 2006 : Les salariés au SMIC en 2002
2. Voir Statistical Abstract of the USA, 2006

Nicolas Lecaussin
Société Civile n°64
décembre 2006

IV-EN ANGLETERRE – L’IDEAL DE SEGOLENE ROYAL

Travailler en Angleterre - le marché de l'emploi

Vous ne trouvez pas de travail en France, vous pouvez sans grands soucis partir travailler en Angleterre, ou le marché de l'emploi est prospère. Pour pouvoir travailler en Grande-Bretagne, votre carte d'identité ou votre passeport français, vous n'êtes pas obligé de demander immédiatement une carte de séjour, vous pouvez tout à fait travailler en Angleterre pendant 6 mois, sans document particulier. Si vous dépassez les 6 mois, il faudra demander une carte de séjour appelée "Résident Permit", pour cela vous vous inscrirez auprès des services de police. C'est à Londres, qu'il vous sera le plus facile de trouver un emploi, dans la finance, l'électronique, les assurances, les télécommunications, l'informatique, la restauration, l'hôtellerie, tous les métiers manuels, électricien, plombier, maçon etc... Pour solliciter un emploi, vous devrez établir un CV en anglais, avec les références des emplois antérieurement tenus. La durée du travail en Angleterre est de 37 heures 30, par semaine, vous aurez aussi 20 jours de congés payés par an, quant à votre salaire, sachez qu'il n'y à pas de minimum salarial en Grande-Bretagne, mais les salaires sont très corrects. Si vous travaillez pour un patron anglais, il sera obligé de vous établir un contrat de travail, en effet ce contrat est obligatoire depuis 1995, à vous de bien le lire, de l'accepter ou de le refuser. Il est certain que pour pouvoir travailler en Angleterre, il faudra que vous parliez la langue anglaise, tout au moins au départ que vous compreniez ce que l'on vous demande et que vous puissiez répondre. Sur place, on apprend très vite la langue. Le marché de l'emploi en Grande Bretagne est un des plus importants d'Europe, grâce à la flexibilité du marché du travail, ex., il est très facile d'ouvrir une société ou entreprise, d'autres part les sociétés embauchent très facilement car il ne faut aucune autorisation administrative pour renvoyer un salarié. la Grande-Bretagne rivalise avec les autres pays avec le plein-emploi, grâce notamment à des charges patronales nettement moins élevées et un droit du travail plus souple. Le taux de chômage est deux fois moins important qu'en France. Essayez de trouver un emploi en Angleterre, si vous n'en trouvez pas en France, avec les moyens de transports existants entre ces deux pays, vous pouvez revenir en France régulièrement.

Date de création : 23/05/06 17:35
Dernière mise à jour le : 21/01/07 11:57
Auteur : Olive2

EN CONCLUSION:

Vous voilà avec du grain à moudre mes petits! Il va falloir faire bougrement chauffer votre cervelle d'ici les élections. Avouez que vous ne l'avez pas volé! Et n'oubliez pas que prima.saga est l'un des seuls à vous obliger à penser!!!

 

Suite

 

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